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Le télétravail influence les critères de choix des logements, selon une étude

Dans 10 ans, 40% des actifs télétravailleront et auront de nouveaux besoins et envies, rapporte l'étude de l'OFL. [Unsplash - Annie spratt]
Une étude de l'Office fédéral du logement montre l'influence du télétravail sur nos choix de lieu de vie / Le 12h30 / 2 min. / le 14 avril 2023
Une étude de l'Office fédéral du logement (OFL) publiée début avril démontre que le télétravail joue un rôle dans le choix du logement. Mais les conséquences de cette pratique restent modérées.

Dans 10 ans, 40% des actifs télétravailleront et auront de nouveaux besoins et envies, rapporte l'étude de l'OFL.

Les personnes qui exercent une bonne partie de leur activité à distance souhaiteront probablement des logements plus spacieux. Elles auront aussi plus tendance à vouloir devenir propriétaires. Pour pouvoir se le permettre, elles risquent de lorgner davantage vers les centres urbains de petite et de moyenne taille, moins chers que les grandes villes.

Autre changement en vue, le télétravail renforce la demande de résidences secondaires dans les régions touristiques.

Aussi, en passant plus de temps chez elles, les personnes qui travaillent à distance auront davantage envie d’avoir des commerces et des services proches de leur domicile.

Un poids sur les prix de l'immobilier

Les auteurs de l’étude précisent toutefois que les changements en termes de choix de logement seront modérés. Même si les télétravailleurs se tournent de plus en plus vers les plus petites villes que les grandes pour leur lieu d'habitation. Les centres urbains de petites et moyenne taille voient ainsi leur importance renforcée.

Autre point que l'étude souligne: les résidences secondaires seront plus utilisées pour vivre. Cela pourrait stimuler les régions touristiques et par exemple réduire leur dépendance aux conditions météorologiques ou à l’enneigement.

En revanche, le risque de voir grimper les prix de l’immobilier dans ces régions est réel. Cela aurait aussi un impact sur les résidents permanents. A l’inverse, les communes-dortoirs devraient perdre de leur attrait au profit de lieux de vie qui offrent plus de services et d'activités. C'est ce qu'a expliqué Pierre Dessemontet, cosyndic d'Yverdon-les-bains (VD) et géographe, dans le 12h30 vendredi.

"En Suisse, on a d'abord pensé aux grandes et moyennes stations touristiques de l'arc alpin qui bénéficient notamment de conditions d'ensoleillement et de possibilités de loisirs sans commune mesure avec certaines localités de plaine."

Sujets radio: Marielle Savoy et Philippe Nanzer

Adaptation web: Julie Marty

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